dimanche 21 octobre 2012

Silent Hill 3,

Heather Mason, une jeune femme de 17 ans, se promène dans le centre commercial de sa ville lorsqu'un détective privé nommé Douglas Cartland l'interpelle pour la questionner. Méfiante, elle lui échappe en se réfugiant dans les toilettes pour dames. En revenant dans le centre, la jeune femme est prise au piège d'un monde cauchemardesque où des créatures immondes arpentent les vestiges de la réalité. Le mal qui la frappe a un air étrange de déjà-vu. Heather devra faire face à son passé et retourner là où tout a débuté: la ville de Silent Hill...
Résumé par Wikipédia
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Admirez l'intro, braves gens !

Je reviens à la charge avec le troisième Silent Hill cette fois qui fût, je m’en rappelle très bien, un véritable coup de cœur. Est-ce à cause de l’héroïne forte-tête mais adorable ? Est-ce à cause de l’énigmatique Vincent ? Ou peut-être à cause de l’ambiance encore une fois bien rendue ? Ou bien, c’est tout simplement parce que ce Silent Hill offre tout ce qu’un fan peut désirer : de la peur, de l’humour noir (merci Heather), de la bonne musique, des personnages sympas et des graphismes superbes tout simplement ?

Vous voyez un monstre, vous ?

Les graphismes, depuis Silent Hill 2, n’ont pas tant changé : le début offre quand même un univers plus lumineux, digne d’un crépuscule d’été avant de nous plomber dans l’ombre. Le rouge est une couleur qui prédomine dans Silent Hill 3, bien que plus que dans les deux opus précédents : le sang suinte sur les murs, la rouille s’accompagne de râles de machines, la brume tient surtout de la poussière brûlante… On s’écarte un peu de la peur psychologique pour affronter des monstres exposés en pleine lumière.
Que les plus trouillards ne soient pas rassurés pour autant : Silent Hill 3 aborde d’autres facettes tout aussi effrayantes que ses confrères. Notamment des peurs presque perverses entraînant des quiproquo (bah oui, le personnage principal étant une jeune femme, les développeurs se sont lâchés) [spoiler, plus pour ne pas choquer les jeunes]je pense surtout à Valtiel, ce monstre répugnant qui viole une infirmière dans une posture un peu SM. Cela dit, on ne peut voir cette scène que dans une édition spéciale au Japon.[/spoiler qui ne choquera plus personne]
Si on veut faire de la psychologie de comptoir, on peut dire aussi que le rouge est la couleur du désir. Même si il n’y a rien d’excitant à voir des cadavres pendus à l’envers dans des cages… Après, si ça vous aguiche et que c’est votre truc, hein. (Merci de ne pas m’en faire part en commentaire, par contre)

Concernant l’histoire, je n’ai pas trop envie d’en dévoiler : tout comme ses grands frères, le scénario de Silent Hill 3 a une grande importance et connaître le mot fin et ses secrets gâcheraient beaucoup de bonnes surprises. Je dirai juste une chose : il est conseillé d’avoir joué ou de connaître au moins le Silent Hill 1, comme on retrouve certains personnages de ce premier opus, on est plus sensible à ces retrouvailles que ceux qui débutent par le Silent Hill 3.

 
 Screens tirés du site jeuxvideo.com

Ce qui fait la particularité de ce Silent Hill, c’est que les personnages des autres opus sont principalement neutres, doux, voire empathiques : leur caractère ressort peu dans la situation dans laquelle ils sont piégés. Ce n’est plus le cas avec Silent Hill 3 : Heather s’énerve contre le monde qu’elle ne comprend pas, contre les personnes dont elle se méfie, elle est grossière, n’a pas froid aux yeux mais est terrifiée par les monstres qui la poursuivent, tout en restant réaliste. Elle a des répliques mémorables qui animeront le jeu. Les personnages de Douglas, Vincent et Claudia sont aussi très appréciables et sauront nous surprendre durant le jeu.
J’en profite pour pousser un coup de gueule contre Stanley à l’hôpital. Je crois que jamais je ne me suis autant senti persécutée dans un jeu : grâce à lui, j’ai découvert comment on peut avoir peur et être énervé en même temps, à doses égales. Merci Stanley. Vraiment.

  Screens tirés des sites jeuxvideo.com et gamekult

Tout ça pour dire qu’une fois de plus, les développeurs Silent Hill prouvent leur maîtrise dans le milieu de l’horreur, tant physique que psychologique. Très proche de Silent Hill 2, chaque opus offre pourtant une histoire différente et laisse une chance à l’histoire d’Heather. À ne pas manquer pour ceux qui veulent de payer une bonne trouille et une aventure mémorable.
Est-ce nécessaire de préciser qu'il faut applaudir encore une fois Akira Yamaoka ? Je pense construite bientôt un autel pour lui.

Wallpaper officiel

             Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Ne vous laissez pas influencer par le prochain film qui sort (qui est entièrement basé sur Silent Hill 3), il n’y a pas de Pyramid Head dans cet opus. Vous êtes rassurés, hein ?
• Il y a énormément de références à Silent Hill 2 : des affiches promotionnelles dans les couloirs du supermarché, un cadavre modélisé à partir d’Angela, etc.
• Les développeurs de Silent Hill, fans de Stephen King ? Absolument, une rame dans le métro a été nommée King Street, d’après l’auteur. Ajoutez cela des affiches du film Carrie qu’on peut trouver au début du jeu. En même temps, le domaine de la peur est un point commun entre le King et la série des Silent Hill et c’est pas moi qui vais m’en plaindre~
Silent Hill 3 est-il destiné aux filles ? Outre le fait qu’Heather est l’unique héroïne de toute la saga, peut-être bien : le jeu propose une foule de codes pour changer sa tenue… Allant jusqu’à la transformer en magical girl, Heather se met à frapper les monstres avec un bâton orné d’un cœur rose. De quoi amuser les plus terrifiés.
• Je rappelle que Silent Hill 3, tout comme Silent Hill 2, est disponible sur Playstation 3 grâce au coffret Silent Hill HD.
• Pour ceux que ça intéresse, chronique de Silent Hill 2.

1 commentaire:

  1. je n'ai qu'une chose à dire: VINCENT!
    Et aussi Léonard, qui m'avait foutu hyper mal à l'aise en fait
    Et ce grumph de centre commercial dans lequel j'étais paumée....

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