mardi 11 juillet 2017

Les Yeux de Leïlan, de Magali Ségura,

Il est un royaume mystérieux que l’on nomme Leïlan, le Pays des Illusions.
Depuis qu’un drame affreux a frappé la famille royale, ses frontières sont fermées et son peuple est opprimé par l’infâme duc Korta.
Une rencontre pourrait tout changer : celle d’un jeune messager, Axel, et d’une fascinante jeune fille aux yeux bleus. Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare et rend leur amour impossible.
Pourtant, autour d’eux, l’espoir renaît : un justicier insaisissable met les hommes du duc en échec. Qui est ce héros dont l’identité cachée est jalousement défendue ? Quelle est cette étonnante compagnie qui partage ses exploits ?
À votre tour de tomber amoureux des yeux de Leïlan…
Quatrième de couverture par Milady.
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J’avais croisé Magali Ségura au Trolls & Légendes de 2015, les couvertures sélectionnées par la maison d’édition Milady avaient attiré mon regard, mais je ne m’étais pas approchée du stand parce que, premièrement, je n’avais rien lu et deuxièmement, mon budget ne me permettait pas plus de dépenses. Mais j’avais noté le nom ! Forcément, j’ai sauté sur l’OP menée par Bragelonne et j’ai enfin découvert un des mondes de l’auteure : le pays mystérieux que l’on nomme Leïlan.

Déjà, un point qui m’a marquée d’office : l’illustration de Miguel Coimbra rend hommage à l’atmosphère de ce premier tome. Si vous aimez la verdure, les forêts et les plantes, cette lecture vous entraînera loin dans un labyrinthe sylvain. Le vert est omniprésent et sous ces cimes, le lecteur respire des parfums fleuris, admire la beauté d’une nature puissante, tout en restant dans l’ombre préservée par les arbres et renforcée par de nombreux moments nocturnes. Magali Ségura invite tous les symboles du mystère à se réunir autour de son histoire : des nuits bleutées, un masque partagé, des prophéties à interpréter, des rencontres hasardeuses et énormément de secrets.
Malheureusement, les non-dits en masse créent une certaine confusion à certains passages : ironiquement, des passages qui devaient sembler évidents pour l’auteure l’étaient moins pour moi (les sariclès par exemple, pendant longtemps on ignore ce que c’est et lors de leur apparition, il n’y a pas plus d’informations, me laissant un peu confuse…), tandis que des révélations qui surprennent des personnages coulaient de source pour moi (et je pensais qu’ils étaient au courant aussi !)
Pour ce premier tome, il faudra donc s’accrocher et se montrer patient. Au moins, la trame n’est pas usée dès Les Yeux de Leïlan et se préserve pour la suite.

J’ai pris la liberté de retoucher la carte car la police était pixelisée et je n’arrivais pas à lire.
En espérant que cette nouvelle police vous aidera durant votre lecture !

Mais il y a de beaux efforts d’imagination qui font de Leïlan une terre unique en son genre et j’ai hâte d’explorer cet univers dans les deux tomes suivants car, à l’instar du protagoniste Axel, on entre doucement et on ne visite que deux lieux (même s’ils sont emblématiques), trop peu pour faire un vrai voyage touristique.

Il en va de même pour les personnages : il y a foule dès ce premier tome (je ne m’attendais pas à un tel monde tout d’abord) et quand la place de ce premier tome doit être autant partagé, le développement semble manquer de finition, pourtant, on s’attache et on veut tous les revoir dans les tomes suivants, en découvrir davantage.
La romance est assez présente et même une aigri comme moi n’a pas été dérangée par ces idylles : leur promptitude est expliquée (ou sous-entendue) et a un certain charme.

Les Yeux de Leïlan fait un peu "tome introductif" mais il appelle à découvrir la suite, à démêler enfin tous ces mystères et à découvrir ce pays qui surprend même ses voisins !
Je suis bien contente d’avoir la trilogie dans ma liseuse, pour le coup.


             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Magali Ségura imagine les traits de Heath Ledger (notamment dans Chevalier) pour Axel… et c’est bon à savoir : je l’avais imaginé bien plus frêle et je pensais qu’il avait 17 ans au début de ma lecture… Il a grandi bien vite, le Prince, en l’espace de quelques pages, ahah !


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