mardi 9 mai 2017

Top Ten Tuesday [27],

              

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a  initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur ce blog.





Mon thème pour aujourd’hui est…
Les 10 livres qui m’ont émue aux larmes 
(les 5 premiers, j’avoue, j’ai franchement pleuré).

Je ne vais pas vous mentir : j’ai tellement pleuré à la fin de ma lecture de Nid de Gentilhomme que je n’arrivais même plus à déchiffrer les lettres. Je pensais que ce genre de témoignage était un cliché exagéré, mais non, je confirme : on peut pleurer tellement à une lecture que tout se brouille.
Pourquoi tant de larmes à la fin ? Car l’histoire d’amour est magnifique, les personnages sont touchants, le style est d’une musicalité émouvante et le sujet est frappant.
Mais je n’en dis pas plus : à me remémorer cette fin, j’ai la gorge qui se sert.
Les romans de Stephen King sont des histoires d’horreur. Des lecteurs ont été traumatisés et on lui doit la phobie des clowns (plus sérieusement : je pense que les clowns étaient déjà vus comme malsains auparavant). Pourtant, Simetierre, si la part d’horreur est présente, elle se chamaille la première place avec le drame.
Véritable drame familial avec un fond philosophique mais pas moralisateur, Stephen King fait passer les émotions et j’ai tellement adoré Louis Creed que j’ai été entraînée par son récit.
Forcément ! En troisième place, le troisième tome du Trône de Fer, mais le premier avait bien tiré les larmes de mes yeux aussi. J’ai été émue tellement de fois que cette saga aligne de vrais livres oignons où on a la moue du chagrin très vite.
C’est simple : je suis trop attachée aux personnages…
Et oui, un autre Stephen King dans le top 5, méfiez-vous de l’étiquette “horreur” de ses romans : La Ligne Verte est un roman frappant et j’avais des oignons à la place des paupières à la fin de ma lecture, c’est la seule explication que je vois pour toutes les larmes que j’ai versées.
J’ai été plus touchée par Jane Eyre en termes de beauté, mais Les Hauts de Hurlevent l’emporte pour les émotions brutes, violentes, vives… Le chef d’œuvre d’Emily Brontë suscite plus de tension et j’ai été plus émue dans le sens choqué, le sentiment était plus doux du côté de Jane Eyre.
Un magnifique roman.
Je dois vous confier quelque chose : je n’ai jamais fini de lire L’Ordre du Phénix. Une amie avait spoilé la fin avec la mort de Sirius, j’avais alors fait une pause dans ma lecture. Puis, j’ai repris et au moment de sa mort, j’ai lâché le livre tant j’étais triste.
Et bien sûr, je n’oublie pas Les Reliques de la Mort qui est un tome particulièrement émouvant.
Sachant que je tente de les relire, on va voir si J. K. Rowling arrive à me faire pleurer à nouveau.
Le film, plus connu, a rendu mélancolique son public, faisant hommage à l’ambiance du roman : l’histoire de ce professeur en marge de la société, George, est d’une simplicité touchante et réelle. Les blessures qu’il porte et qu’il se remémore parleront certainement à beaucoup de lecteurs, et si vous n’avez pas vécu les mêmes drames que George, vous y passerez aussi un jour, comme tout un chacun.
Le deuil, la mort, la solitude, le silence… Tout est ressenti sans exagération et c’est ce qui fait la force de ce roman.
 
Première lecture avec Mathias Malzieu, La Mécanique du Cœur paraissait très enfantin et tout en poésie au début. Finalement, la poésie est maintenue, mais les émotions viennent comme de grandes claques en aller-retour : si j’ai été aussi émue, c’est aussi à cause de la surprise car je ne m’attendais pas à de tels retournements !
Une histoire efficace et qui, je le sais, en a fait pleurer plus d’un.
Wilkie Collins est un auteur anglais du XIXème et précurseur du thriller, Basil est ma première lecture (excellente) et la tension est au rendez-vous, mais aussi l’émotion. Basil, trompé par sa nouvelle épouse, est rejeté par son père mais soutenu malgré tout par sa sœur : ces relations familiales composent le fond affectif de l’histoire, enchaînant des scènes qui ont réussi à m’émouvoir donc.
Dans le recueil Histoires Grotesques et Sérieuses, la nouvelle Éléonora est fidèle à ce qu’on attend d’Egard Poe : une jeune fille magnifique emportée par la mort, qui disparaît en même temps qu’un monde merveilleux et laisse son amoureux écrasé par le deuil, se lamentant.
Dit comme ça, c’est très cliché et presque ridicule, mais c’est sans compter les talents d’écrivain de Poe qui embellissent ce récit.
Une nouvelle émouvante qui laisse rêveur.

Allez, avouez les histoires qui vous ont fait pleurer comme des madeleines aussi !

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