mercredi 7 octobre 2015

Life is Strange, Épisode 1 Chrysalis,

Max Caufield vient de fêter ses 18 ans. Elle est revenue dans sa ville natale pour étudier la photographie avec pour professeur son photographe favori, Mr. Jefferson.
Un jour, elle sauve la vie d’une fille en découvrant un pouvoir extraordinaire par la même occasion : Max peut remonter le temps. Chacune de ses décisions influencera donc le passé, le présent et le futur.
Max décide d’utiliser son don auprès de ses camarades rongés par leurs problèmes personnels, d’aider son amie d’enfance Chloe qu’elle n’a pas revue depuis cinq ans et surtout, de retrouver Rachel Amber, une lycéenne portée disparue et dont le portrait orne chaque mur de la ville.
Mais les conséquences peuvent être plus importantes que Max ne l’avait prévu...
Résumé personnel.
J’ai fait comme j'ai pu !
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Quand j’ai commencé ce premier chapitre de Life is Strange (sur les bons conseils de mon ami Lulu), j’ai eu comme une sensation de déjà-vu avec l’impression de rejouer à de vieux jeux. Entre la jouabilité qui me rappelle un peu celle d’Heavy Rain, ce mystère à la Alan Wake, un goût prononcé pour les bonus photos comme dans Black Mirror II... Et pourtant, Life is Strange se démarque de ce qui a été créé jusqu’à présent.
Un critique comparait ce jeu à une sorte de Stephen King pour adolescents et je suis parfaitement d’accord : ne vous laissez pas berner par la bande-son indie-hippie, les visages poupins des personnages et les couleurs mielleuses et dorées des plans. Life is Strange est un jeu beaucoup plus sérieux et complexe qu’il n’y paraît.
Et méfiez-vous : contrôler le temps ne rend pas le jeu facile. Au contraire, ce pouvoir est loin d’être un cadeau.


Là où Life is Strange est intelligent, c’est que la capacité de remonter le temps est pleinement exploitée : durant des conversations, on peut répéter le dialogue et connaître toutes les réactions de l’interlocuteur, on peut fouiller sans gêne pour revenir en arrière tout en gardant les secrets qu’on vient de découvrir, les accidents et obstacles sont évités en les prenant de court... Certains passages demandent une once de réflexion et si ce n’est pas un open-world physique, c’est au moins un open-world mental.

J’ai été charmée par ce premier chapitre : on découvre petit à petit la vie de Max, via ses commentaires, via son journal intime (très utile au passage et très "réel", crédible en journal d’une jeune fille de 18 ans), son portable... À travers ses yeux et son appareil photo, on plonge dans un lycée américain où les problèmes sont nombreux. À force de fouiller, on découvre des secrets, des situations délicates et le joueur a le choix de les ignorer ou de tenter de les résoudre. Mais souvent, secourir une personne met une autre dans l’embarras... Vous avez une panoplie de choix possibles et tous auront des conséquences jusqu’au dernier chapitre.
Parfois, j’oubliais même que j’avais la possibilité de remonter le temps (on peut l’utiliser pour tout et n’importe quoi !) et j’ai mis un certain temps à avoir ce réflexe de revenir en arrière pour comparer.


Si certains personnages ont déjà ma préférence, comme Kate ou Warren par exemple, il est encore trop tôt pour que mon avis se fixe et j’ai donc hâte d’en savoir davantage car comme dans un roman en plusieurs tomes, les épisodes sortent au compte-gouttes et la conclusion finale n’arrive que le 20 Octobre prochain.
Max est en tout cas une héroïne très sympathique, adorablement intéressante et je suis ravie de suivre l’histoire de son côté.

L’esthétique a du poids dans mon impression aussi : le crépuscule omniprésent dans ce chapitre donne une palette de couleurs chaleureuses, relaxe avec une bande-son efficace (je n’écoute pas beaucoup ce genre de musique mais elle se marie si bien avec cette atmosphère que je l’ai appréciée). Les graphismes sont beaux aussi, la gestuelle est fluide... On a pas besoin de plus de réalisme, ce cadre suffit.
Sans compter que, Max étudiant la photographie, les amateurs trouveront leur bonheur : quelques noms plus ou moins célèbres ressortent en plus de références à des œuvres cinématographiques. Certains clins d’œil parleront également aux geeks et aux littéraires ! On baigne dans l’art sous toutes ses formes.
Mention spéciale aux trophées qui portent des noms de technique ou matériel photographiques comme Gros Plan, Point Focal, Vu Parallaxe, Sténopé et j’en passe.


L’action commence très vite et le joueur est projeté dès Chrysalis et j’ai eu la chance de pouvoir enchaîner avec le second chapitre, Out of Time, pour connaître la suite...
Chaque fin de chapitre propose un résumé des choix possibles et de la décision que vous avez prise. Si vous voulez comparer les vôtres avec les miens, je vous laisse ces screens (attention aux spoils quand même) :
À savoir : les actions comme "vous n’avez pas touché au test de grossesse de Dana", en réalité, si : il m’a suffit de remonter le temps pour qu’elle ne m’en veuille pas et je lui en ai touché deux mots juste après l’air de rien~
Life is Strange, c’est une série de situations dans ce genre.
             Quelques anecdotes sur ce jeu,
• À la base, le jeu devait s’appeler What If (Et si).
• Des musiques ont été composées par des groupes comme Angus & Julia Stone, Local Natives, Syd Matters, Amanda Palmer… Histoire de vous relaxer, je vous dirige vers l’OST instrumentale qui est très efficace.
Chronique du chapitre 2 Out of Time, Chronique du chapitre 3 Chaos Theory, Chronique du chapitre 4 Dark Room, Chronique du chapitre 5 Polarized.


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