samedi 4 octobre 2014

Scratches,

De sombres légendes entourent la vieille maison abandonnée de Blackwood, isolée très loin dans les déserts du nord. Pour l'écrivain Michael Arthate, cette atmosphère froide et solitaire est une source d'inspiration pour son imagination agitée.
Résumé par Steam.
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Cet été, quand les températures grimpaient même quand il faisait nuit (le ventilo de l’ordi y était peut-être pour quelque chose...), je me rafraîchissais à coups de sueurs froides sur Scratches. Et autant dire que, même si l’aventure fut courte, elle fut efficace.


J’avoue que j’ai un petit beguin pour les histoires où les écrivains deviennent des explorateurs de l’horreur, piégés dans leur propre univers (je vous renvoie à Alan Wake, Misery, Shining...). Ici, Scratches nous place en compagnie de l’écrivain Michael Arthate qui va chercher l’inspiration dans un vieux manoir victorien déserté, sans savoir qu’il va être embarqué dans une enquête sordide où plusieurs cadavres sortiront du placard… Le tout est de savoir la raison des étranges décès et malheurs qui ont frappé la famille Blackwood et Scratches se joue du geek avec deux théories possibles en parallèle : une malédiction africaine totalement surnaturelle ou une folie meurtrière bien réelle.
Le scénario est donc assez classique dans son ensemble, mais je me suis prêtée aux énigmes et ma curiosité m’a poussé à connaître le fin mot de l’histoire.


Mon gros regret reste quand même le manque d’énigmes : Scratches est plus un jeu d’exploration qu’un point’n’click avec des puzzles, des casse-têtes. Il faut quand même faire preuve de logique et la réflexion sera de mise (je pense notamment aux plans trouvés qui [spoiler énigme] permettent de découvrir qu’il y a une chambre emmurée au second étage…[/spoiler énigme] Cela dit, il faut bien le faire remarquer au personnage, autrement, il ne le notera pas et c’est comme si vous n’aviez rien vu).
Mais enfin, pas de quoi se taper la tête contre un mur… Michael est juste un peu lent du bulbe, c’est la plus grosse lacune que j’ai rencontré...

Par contre, l’ambiance vient renforcer l’histoire, amortissant une déception qui risquait de poindre le bout de son nez. Le décor, forcément, a son charme : vieux manoir luxueux, jardin desséché et météo lugubre. Sans oublier les bruitages qui mêlent les tics-tacs d’horloge, des gouttes de pluie qui s’écrasent contre les vitres ou des grincements de portes. Le son est surtout porté par une série de musiques vraiment agréables ! Un brin de classique accompagné à des notes d’angoisse dignes des films d’épouvante : tout ce que j’aime.

Je vous laisse juger avec ce petit thème en avant-goût.

Si Scratches ne doit pas se vanter de son gameplay assez maladroit et balourd et son absence quasi-totale d’énigmes, il peut par contre écraser ses voisins avec son histoire angoissante et ses moments de surprise très, très efficaces.
Autant vous dire que je ne vois plus les masques africains de la même manière…


             Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Sorti tout d’abord en 2006, Scratches est devenu depuis Scratches Director's Cut depuis 2011 : rien ne change dans le jeu si ce n’est que deux fins sont possibles, à vous de choisir le scénario dès le début du jeu.
• Pour ceux qui veulent savoir, la tribu mentionnée dans le jeu se nomme D'lhaum, ou dit "Le Peuple de la Guerre". Mais rassurez-vous, il s’agit d’une tribu fictive~
• Tous les screens de cette chronique sont issus de ma propre partie.

Acheter sur Steam
(Parce que je n’ai même pas envie de vous laisser les liens dAmazon et de Fnac tant les prix sont exorbitants)

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